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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

goriska avait dit vrai, c’était une vraie princesse.

Après le souper, Grégoriska s’avança vers sa mère. Il lui expliqua, en langue moldave, le besoin que je devais avoir d’être seule, et combien le repos m’était nécessaire après les émotions d’une pareille journée. Smérande fit de la tête un signe d’approbation, me tendit la main, me baisa au front, comme elle eût fait de sa fille, et me souhaita une bonne nuit dans son château.

Grégoriska ne s’était pas trompé : ce moment de solitude, je le désirais ardemment. Aussi remerciai-je la princesse, qui vint me reconduire jusqu’à la