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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

moi qu’il ne l’était lui-même. Seulement, comme elle n’entendait ni le polonais ni le français, et que moi je n’entendais pas le moldave, elle ne pouvait faire près de moi des instances bien pressantes en faveur de son fils ; — mais elle avait appris à dire en français trois mots, qu’elle me répétait chaque fois que ses lèvres se posaient sur mon front : — Kostaki aime Hedwige.

Un jour, j’appris une nouvelle terrible et qui venait mettre le comble à mes malheurs : la liberté avait été rendue à ces quatre hommes qui avaient survécu au combat ; ils étaient repartis pour la Pologne en engageant leur parole que