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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

donc et pourquoi tant de précautions ?

— Parce que ma vie, ce qui ne serait rien, parce que la vôtre peut-être aussi, dépendent de la conversation que nous allons avoir.

Je lui saisis la main, tout effrayée.

Il porta ma main à ses lèvres, tout en me regardant, pour me demander pardon d’une pareille audace.

Je baissai les yeux : c’était consentir.

— Je vous aime, me dit-il de sa voix mélodieuse comme un chant ; m’aimez-vous ?

— Oui, — lui répondis-je.