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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Alors une étrange sensation s’empara de moi. C’était une terreur frissonnante qui courait par tout mon corps, et le glaçait ; puis, avec cette terreur, quelque chose comme un sommeil invincible qui alourdissait mes sens ; ma poitrine s’oppressa, mes yeux se voilèrent. J’étendis les bras, et j’allai à reculons tomber sur mon lit.

Cependant mes sens n’avaient pas tellement disparu que je ne pusse entendre comme un pas qui s’approchait de ma porte ; puis il me sembla que ma porte s’ouvrait ; puis je ne vis et n’entendis plus rien.