Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/28

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
17
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

plus grand risque lorsque j’accourus à son secours.

Dès qu’il vit qu’il pouvait trouver en moi un appui, il se mit sous ma protection.

Mais, tout en le protégeant, je voulus le laisser sous le poids de l’action infâme qu’il avait commise.

— Mes enfants, dis-je aux ouvriers, laissez ce misérable ; celui qu’il a insulté est en assez bonne position là-haut pour obtenir de Dieu son châtiment.

Puis, lui ayant repris la barbe qu’il avait arrachée au cadavre, et qu’il tenait toujours de la main gauche, je le chassai de l’église, en lui annonçant qu’il ne