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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— Que venez-vous faire ici ? lui demandai-je.

— Hélas ! dit-il, je venais vous dire adieu ! je venais vous dire que je quitte ce monde qui m’est insupportable sans votre amour et sans votre présence ; je venais vous dire que je me retire au monastère de Hango.

— Ma présence vous est ôtée, Grégoriska, lui répondis-je, mais non mon amour. Hélas ! je vous aime toujours, et ma grande douleur, c’est que désormais cet amour soit presque un crime.

— Alors, je puis espérer que vous prierez pour moi, Hedwige.

— Oui ; seulement je ne prierai pas