Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
271
LES MILLE ET UN FANTÔMES.
— Que venez-vous faire ici ? lui demandai-je.
— Hélas ! dit-il, je venais vous dire adieu ! je venais vous dire que je quitte ce monde qui m’est insupportable sans votre amour et sans votre présence ; je venais vous dire que je me retire au monastère de Hango.
— Ma présence vous est ôtée, Grégoriska, lui répondis-je, mais non mon amour. Hélas ! je vous aime toujours, et ma grande douleur, c’est que désormais cet amour soit presque un crime.
— Alors, je puis espérer que vous prierez pour moi, Hedwige.
— Oui ; seulement je ne prierai pas