Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/30

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
19
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

La journée finie, les ouvriers se retirèrent, le gardien seul resta : c’était un brave homme que j’avais placé là, de peur que, la nuit, on ne pénétrât dans l’église, soit pour exécuter de nouvelles mutilations, soit pour opérer de nouveaux vols ; ce gardien dormait le jour et veillait de sept heures du soir à sept heures du matin.

Il passait la nuit debout, et se promenait pour s’échauffer, ou assis près d’un feu allumé, contre un des piliers les plus proches de la porte.

Tout présentait dans la basilique l’image de la mort, et la dévastation rendait cette image de la mort plus terrible