Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
64
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

espérant, par ses œuvres saintes, atténuer l’impiété de son mari.

Quant à lui, je viens de vous le dire, c’était un bandit ne craignant ni Dieu ni diable, prétendant que la société était mal faite, et qu’il était envoyé sur la terre pour la corriger ; que, grâce à lui, l’équilibre se rétablirait dans les fortunes, et qu’il n’était que le précurseur d’une secte que l’on verrait apparaître un jour, et qui prêcherait ce que, lui, mettait en pratique, c’est-à-dire la communauté des biens.

Vingt fois il avait été pris et conduit en prison ; mais, presque toujours, à la deuxième ou troisième nuit ; on avait