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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Je dormais donc, lorsqu’au milieu de mon sommeil je sentis résonner comme un double bruit.

L’un était la vibration du marteau de bronze sonnant minuit.

L’autre était le froissement d’un pas sur la dalle.

J’ouvris les yeux, et je m’apprêtais à sortir du confessionnal quand, dans le rayon de lumière jeté par la lune à travers les vitraux d’une des fenêtres, il me sembla voir passer un homme.

Comme cet homme marchait avec précaution, regardant autour de lui à chaque pas qu’il faisait, je compris que ce n’était ni un des assistants, ni le be-