Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/93

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
82
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Nous sortîmes par la petite porte ; — en moins de cinq minutes, nous fûmes chez moi.

Pendant le chemin, si court qu’il fût, le bandit avait paru fort inquiet, regardant autour de lui et craignant que je ne voulusse le faire tomber dans quelque embuscade.

Arrivé chez moi, il se tint près de la porte.

— Eh bien ! ces mille francs ? demanda-t-il.

— Attends, répondis-je.

J’allumai une bougie à mon feu mourant ; j’ouvris une armoire, j’en tirai un sac.