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Page:Dumas - Napoléon, 1840.djvu/154

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toire ne saurait hésiter, dans cette journée surtout où il y va de l’honneur de l’infanterie française, qui importe tant à l’honneur de toute la nation.

Que, sous prétexte d’emmener les blessés, on ne dégarnisse pas les rangs, et que chacun soit bien pénétré de cette pensée, qu’il faut vaincre ces stipendiés de l’Angleterre qui sont animés d’une si grande haine contre notre nation.

Cette victoire finira notre campagne, et nous pourrons reprendre nos quartiers d’hiver, où nous serons joints par les nouvelles armées qui se forment en France ; et alors la paix que je ferai sera digne de mon peuple, de vous et de moi.


Laissons maintenant parler Napoléon lui-même : écoutons César qui raconte Pharsale.

((Le 30, les ennemis bivouaquèrent à Hogieditz. Je passai cette journée h parcourir à cheval les environs. Je reconnus qu^il ne tenait qu’à moi de bien appuyer ma droite et de déjouer leurs projets, en occupant en force le plateau de Pratzen , depuis le Santon jusqu a Kresenowitb , pour l’arrêter de front. Mais cela n’eût amené qu’un choc h chances égalée, et je voulais quelque chose de mieux. La tendance des alliés à gagner