de Louis XIV, fils de Louis XIII, par voie de transsubstantiation. La brochure, qui se terminait là, annonçait une suite qui n’a point été publiée. Mais comme l’anonyme hollandais ajoutait que cette suite serait la fatale catastrophe du C. D. R., ou prétendit que la catastrophe fut la découverte que fit Louis XIII des amours de la reine, et : que le prix dont le C. D. R. les paya fut une prison perpétuelle avec application d’un masque de fer.
Le C. D. R. était ou le comte de Rivière ou le comte de Rochefort.
Ce système, à notre avis, sent trop le pamphlet pour avoir besoin d’être réfuté.
DEUXIÈME SYSTÈME.
Celui-ci est de Sainte-Foix, et, s’il n’a pas le mérite de la vraisemblance, il a au moins celui de l’originalité. Sainte-Foix, comme on le sait, était un homme de beaucoup d’imagination, qui n’aimait pas les bavaroises, et qui trouvait mauvais que les autres les aimassent. Il en résultait qu’il déjeunait ordinairement avec des côtelettes et du vin de Champagne, et qu’il avait le tort d’écrire l’histoire après avoir déjeuné.
Un-jour Sainte-Foix lut dans l’histoire de Hume, que le duc de Montmouth n’avait point été exécuté comme on l’avait dit, mais qu’un de ses partisans qui lui ressemblait fort, ce qui cependant n’était pas facile à rencontrer, avait consenti à mourir à sa place, tandis que le fils naturel de Charles II, chez lequel on avait respecté le sang royal, tout illégitime qu’il fût, avait été transféré secrètement en France pour y subir une prison perpétuelle.
À ce passage, Sainte-Foix, toujours en quête du romanesque, ouvrit de grands yeux et découvrit un petit volume anonyme et apocryphe intitulé : Amours de Charles II et de Jacques II, rois d’Angleterre. Dans ce petit volume il était dit : « La nuit d’après la prétendue exécution du duc de Montmouth, le roi, accompagné de trois hommes, vint lui même le tirer de la tour. On lui couvrit la tête d’une espèce