Page:Dumas - Vingt ans après, 1846.djvu/496

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Athos répéta les paroles de d’Artagnan… Les deux hommes, muets et les cheveux hérissés, regardèrent le corps de leur compagnon qui nageait dans des flots de sang noir ; puis retrouvant à la fois la voix et les forces, ils s’enfuirent avec un cri et en joignant les mains.

— Justice est faite ! dit Porthos en s’essuyant le front.

— Et maintenant, dit d’Artagnan à Athos, ne doutez point de moi, et tenez-vous tranquille, je me charge de tout ce qui regarde le roi.