» Oh ! nos beaux jours de Bougival ! où êtes-vous ?
» Si je sors vivante de cette chambre, ce sera pour faire un pèlerinage à la maison que nous habitions ensemble, mais,je n’en sortirai plus que morte.
» Qui sait si je vous écrirai demain ? »
« 25 janvier.
« Voilà onze nuits que je ne dors pas, que j’étouffe et que je crois à chaque instant que je vais mourir. Le médecin a ordonné qu’on ne me laissât pas toucher une plume. Julie Duprat, qui me veille, me permet encore de vous écrire ces quelques lignes. Ne reviendrez-vous donc point avant que je meure ? Est-ce donc éternellement fini entre nous ? Il me semble que, si vous veniez, je guérirais. A quoi bon guérir ? »
« 28 janvier.
» Ce matin j’ai été réveillé par un grand bruit. Julie, qui dormait dans ma chambre, s’est précipitée dans la salle à manger. J’ai entendu des voix d’hommes