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Scène III

Les mêmes, GUSTAVE.
Armand.

Enfin ! Tu as reçu ma lettre ?

Gustave.

Oui, puisque me voilà,

Armand.

Tu t’es demandé pourquoi je t’ai prié de venir a une de ces fêtes qui sont si peu dans tes habitudes ?

Gustave.

Je l’avoue.

Armand.

Tu n’as pas vu Marguerite depuis longtemps ?

Gustave.

Non ; pas depuis que je l’ai vue avec toi.

Armand.

Ainsi tu ne sais rien ?

Gustave.

Rien ; instruis-moi.

Armand.

Tu croyais que Marguerite m’aimait, n’est-ce pas ?

Gustave.

Je le crois encore.

Armand, lui remettant la lettre de Marguerite.

Lis !

Gustave, après avoir lu.

C’est Marguerite qui a écrit cela ?

Armand.

C’est elle.