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LES GARIBALDIENS

Il prit sa course vers la montagne ; mais, là, il se heurta contre un cordon de troupes composé de deux compagnies, disposées par le vice-roi sur les indications de Mario Granata.

Ces troupes étaient commandées par le capitaine Antonio Orlando, le lercaza Fredde et Antonio Pesione, de Palerme.

Ils demandèrent à Vitali ce qu’il venait faire dans la montagne.

Vitali répondit qu’il cherchait des simples pour les herboristes et les pharmaciens.

Au moment où les soldats se consultaient pour savoir s’ils devaient l’arrêter ou non, lui les écarta du coude, s’élança dans la montagne et disparut.

Au bout d’un quart d’heure, il avait rejoint Fra Diavolo et lui avait tout dit.

Alors, par chaque issue de la montagne, on essaya de sortir ; mais de tous côtés la montagne était gardée.

Les soldats resserraient de plus en plus leur cercle. Vers onze heures du matin, les premiers coups de fusil se firent entendre à Villafrati.

Tout en combattant, Fra Diavolo battit en retraite vers le bois d’oliviers appartenant au marquis de San-Marco.

Vers deux heures, la fusillade cessa.

À quatre heures, on apporta à Villafrati le cada-