J’y resterai le temps de donner aux messagers que nous expédions dans la montagne le loisir de prévenir nos hommes.
Dix mille piccioiti n’attendent qu’un signal ; ce signal, tandis que les Bavarois et les Croates me gardent à vue, ils vont le recevoir. Il y a cent à parier contre un que la colonne n’arrivera pas à sa destination.
Je partirai vers deux heures de l’après-midi pour Naples.
XVIII
le débarquement
L’affaire de Salerne devient de plus en plus sérieuse. Je suis arrivé, comme je vous l’ai dit, à réunir les chefs de la montagne et à les échelonner, eux et leurs hommes, sur le chemin qui conduit de Salerne à Potenza. Leur résistance probable était telle, que le général Scotti n’a pas même essayé de forcer le passage ; au lieu de continuer son chemin,