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Page:Dumas les garibaldiens revolution de sicile 1861.djvu/294

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LES GARIBALDIENS

— Je ferai ce que je pourrai, a-t-il dit, vous ferez le reste.

Il est sorti de prison à l’amnistie et a obtenu une place dans la police.

Il s’en sert pour empêcher les arrestations, en prévenant ceux que l’on doit arrêter.

Je vous le répète, rien n’est plus étrange que ce qui se passe sous nos yeux.

Dimanche, 26 août, deux heures de l’après-midi.

Le bateau qui devait emporter ma lettre n’est point parti, fort heureusement ; car, cette nuit, se sont passées des choses très-importantes.

D’abord, hier, dans la journée, le général Vial est revenu de Calabre avec ses troupes complétement débandées, et a solennellement déclaré au roi que toute tentative de résistance était inutile dans les Calabres. Le gouvernement ne sait plus s’il doit faire un dernier effort entre Naples et Salerne, ou bien s’il doit renoncer à toute effusion de sang et reconnaître le triomphe de notre cause.

La Basilicate continue de s’organiser, et la prodictature a la sympathie de tous les citoyens.

Le général Gallotti a capitulé, laissant dans les mains de Garibaldi tous ses chevaux, beaucoup d’artillerie ; et la plupart de ses soldats, se rappe-