les a laissés les arbitres de leurs destinées. L’Europe et vos peuples vous tiendront compte de ce sublime sacrifice, et vous pourrez, sire, lever avec confiance votre regard vers Dieu, qui récompenser l’acte magnanime de Votre Majesté. Retrempée dans le malheur, votre âme s’ouvrira aux nobles aspirations de la patrie, et vous bénirez le jour où vous vous serez généreusement sacrifié à la grandeur de l’Italie.
» En vous tenant ce langage, sire, j’accomplis l’obligation sacrée que m’impose mon expérience, et je prie Dieu qu’il vous éclaire et vous fasse mériter ses bénédictions.
Maintenant, voici du plus nouveau encore.
Je reçois à l’instant même cette lettre de l’un des hommes qui m’ont le plus aidé dans le mouvement de Salerne, de celui qui m’a mis en communication avec les chefs de la montagne, dont la prompte organisation a empêché les troupes bavaroises de pénétrer dans la Basilicate :