Page:Dumont - Brest, 1833.djvu/43

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Que votre adresse, hélas ! pour l’homme est désastreuse !
À combien vous causez une douleur affreuse !
Lorsqu’un être par vous est mis dans le cercueil,
Combien d’autres mortels sont plongés dans le deuil !
Votre succès fatal, qu’on doit nommer un crime,
Semble immoler, d’un coup, bien plus d’une victime :
Combien d’êtres par vous sont dans le désespoir !
La loi, de vous punir, se fait un saint devoir ;
Mais elle ne peut point, par toute sa puissance,
D’un père, d’une mère, adoucir la souffrance.
Que de jeunes mortels votre barbare main
N’a-t-elle pas ravis à l’autel de l’Hymen !
Quand vous percez le cœur de votre antagoniste,
Vous avez à gémir d’un succès aussi triste.

Fin du quatrième Chant.