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BREST.


CHANT SEPTIÈME.

Le Commerce de Brest a de l’accroissement :
Il n’avait dans son sein nul établissement ;
Le port de Brest était seulement militaire ;
Mais on a reconnu qu’il était nécessaire
Qu’un point si populeux, si fort intéressant,
Devint, de plus en plus, un lieu très-commerçant,
Et Brest a, de nos jours, senti tout l’avantage
D’amener dans ses murs son propre cabotage.
Cette ville reçoit ainsi, directement,
Ce qui de son commerce est le riche aliment ;
Mais l’arrivée ici de toutes, les denrées,
Qu’on y fait parvenir de diverses contrées,
Demanderait un quai, sans réserve affecté
Aux bâtimens marchands que voit cette cité.
Brest, il faut t’accorder ce que ton vœu désire,
Puisqu’au bien de l’État ce bienfait ne peut nuire,
Et qu’il est très-urgent, pour ta félicité,
De redoubler encor ta grande activité.
Ta population, qui s’est fort augmentée,
À plus de monde encore un jour sera portée.