bandits qu’elles aident à piller en gros et en détail
les gens qui les emploient.
Elle préférait avoir affaire à des valets dont la canaillerie lui était connue, que de se voir tromper par des inconnus qui pouvaient parfaitement l’assassiner pour la voler.
L’ordre qui régna dans son hôtel, lorsqu’elle s’y fut installée, lui prouva qu’elle avait raison.
Une grande réception devait marquer l’installation des Blanqhu dans l’immeuble dont la Fornicula avait fait les délices.
Aglaé s’était prodiguée pour amorcer les viveurs et les viveuses de Paris mondain. On disait des merveilles de l’agencement des salons.
Ce qui fixa davantage l’attention, fut l’annonce de la présentation de deux nièces de Mme Blanqhu qu’elle dotait de cinq millions chacune.
On s’était donné rendez-vous pour voir l’effet que ces gens-là produiraient au milieu d’un luxe qui devait leur être totalement étranger, en se promettant une petite débauche de persiflage.
On fut d’abord étonné du goût qui avait présidé à la décoration des salons et de leurs dépendances. Partout des éblouissements de lumière, des plantes exotiques artistiquement disposées, des meubles de style et une domesticité stylée, à livrée impeccable.
Il n’y avait pas jusqu’à l’équipage fringant, dont