Page:Dumont - Paris-Éros. Deuxième série, Les métalliques, 1903.djvu/335

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XXVI


Conclusions. — Les Jésuites rouges. — Le Saint-Office laïque de la IIIe République fonctionne.


À peine paru, Paris-Éros (Première Série : Les Maquerelles inédites, ouvrage de documentation, faisant suite à une série de vingt volumes d’études de mœurs, par Martial d’Estoc) s’est vu l’objet de manœuvres qui rappellent les expédients pratiqués par la Magistrature de la Restauration et de l’Empire pour étrangler les auteurs et les livres qui révélaient leurs tares intimes ; alors qu’unis, en frères, dans la Congrégation de la Foi, les Basiles, les Tartufes et les thuriféraires de ces régimes abominés s’étaient ligués, au cri de : Mort à l’Idée et à l’évolution hautement morale de l’esprit français, insurgé contre les hypocrisies pontifiantes et les turpitudes doctrinales des dessous des manteaux.

Le prétexte des étranges poursuites dirigées contre l’auteur de la 1re Série de Paris-Éros, dont l’exécution à la guillotine sèche de la 9e était fixée au 30 avril 1903, — est le prospectus annoncier du livre, auquel il a emprunté sa première page : un dessin, déjà paru en 1884 en frontispice des Cyniques, symbolisant, en une esthétique brutale mais sévère, — la Prostitution-araignée, embusquée à l’affût de sa proie, les griffes tendues, —