avait toujours eu des mœurs à en revendre ; sa
piété était hautement cotée du clergé parisien, très
observateur, et des dames patronnesses des œuvres
pies, généralement dans le train. Qui l’aurait
entendue parler avec la comtesse Julie et
Mme Olympe de Messieurs les curés avec dévotion,
de Messieurs les vicaires avec onction, de la religion
avec componction, et avec une admiration compétente
de ces dames de Saint-Vincent-de-Paul,
magiques boursicotières à quêter devant la brayette
d’un pendu, lui aurait donné le bon Dieu sans confession.
Elle donnait pour la Vierge, pour le petit
Jésus, pour saint Joseph, pour sainte Madeleine,
pour leur famille : leur père, leur mère, leur grand-père,
leur grand’mère, leurs oncles, leurs tantes,
les cousins et les cousines, pour le pain bénit, pour
les cierges, pour les chapelles, pour les âmes du
Purgatoire, pour les congrégations. Elle donnait
à tous les bons vivants qui lui criaient misère pour
les morts, et elle se donnait encore par-dessus le
marché.
Entre temps, elle se tirait les cartes pour savoir s’il lui arriverait des clients.
Elle était épatante.
Une après-midi, surprise par la brusque intrusion du commissaire de police accompagné du mari obligé, — un brave ratapoil, scrongnieugnieu ! à qui il ne fallait pas la faire, — elle installa préci-