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XX


Les chauffeuses. — Insanités de romance. — La pseudo-duchesse de Malespine. — Les industrielles du flirt. — Aventures d’un Français à Londres. — Les femmes qui tuent. — Les hommes qui assassinent.


Les tableaux que je viens d’exposer sont plus d’application brutale que d’impression, tant les faits sont partout saisissables. Le véritable piège, est cette érotomanie simulée, aux apparences de mièvrerie ou de bon garçonnisme, qui se prête aux combinaisons de l’escroquerie : genre qui est pratiqué sur une grande échelle de l’autre côté du détroit, protégé par la loi britannique en ses pudibonderies picaresques.

Je veux parler des chauffeuses de l’érotisme qui, dans leurs entreprises contre l’homme dont la conquête doit servir à son exploitation, déploient tous les raffinements que la lascivité et la lubricité peuvent suggérer.

Je m’abstiendrai de faire état du sourire, du regard, tout-puissants qu’ils soient sur les natures