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flagellation, avec ses annexes tortionnaires pour stimuler
la passion, est d’importation russe. Le diacre
Pâris et ses flagellants n’ont fait qu’imiter les
boyards qui knoutaient eux-mêmes leurs femmes
pour s’en faire aimer.
La dépravation voluptueuse russe connaît un autre genre d’érotomanie nommé « nasconaïa » (jouir par la souffrance), particulière aux hommes. Mais, en France, on n’en est pas encore arrivé à cette folie, on préfère généralement fesser les belles femmes que ce jeu paraît follement allumer.
Il est pathologiquement prouvé que les femmes sont plus résistantes, s’accoutument mieux que les hommes aux tortures érotiques ; elles s’y prêtent d’ailleurs sinon avec plaisir, du moins avec dévouement.