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La serpette d’Hardenpont.

d’Hainaut à la bonne maison du Saint-Esprit, à charge d’un obit solennel pour moi et à mon intention chaque année.

« Était signé, Nicolas Hardenpont, prêtre.

« Le 8 juillet 1754, les hommes de fief soussignés ont trouvé le dit testament contenir huit articles.

« Étaient signés : Phils Lavenne 1754 et P. J. Soriau 1754.

« Plus bas.

« Je constitue mon frère M. Martin Hardenpont mon exécuteur testamentaire qui pourra s’en assumer un autre à son choix.

« En dessous était apposé le scel dudit Nicolas Hardenpont sur cire rouge.

« Le présent extrait est conforme à l’original reposant en mains du soussigné, héritier universel et exécuteur du testament du dit Maître Hardenpont.

« Mons, ce 12 de l’an 1777.

« Signé, M. Hardenpont. »

« Au dos est ce qui suit :

« Extrait du testament de Maître Nicolas Hardenpont, prêtre et Intendant de la dite aumône, qui a légaté au profit de la d. aumône 54♯ 4s réduite à 44♯ 5s. »

Ainsi que nous l’avons dit, la thèse, la canne et la serpette d’Hardenpont devinrent l’héritage de son neveu l’abbé Charles-Bernard Hardenpont, chanoine de Tournay, amateur de pomologie comme son oncle, et dont le jardin était situé sur l’esplanade de Tournay, au coin contre la rue qui descend le long des remparts vers les moulins à eau. Ces trois objets passèrent en la propriété de M. Dereine-Macau, neveu du chanoine. La thèse, écrite en vers latins, et imprimée sur satin, a été donnée par M. Dereine à M. L. Troye, gouverneur du Hainaut, dont la grand’mère était une nièce de l’abbé Nicolas. La canne et la