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BAAL

magnétisa dix secondes avec des yeux fauves, puis :

— Lève les bras dans cette direction.

Je fis selon son désir.

— Commande !

Je ne compris aucunement le sens de ce mot, mais à son ordre je devinai qu’il fallait en quelque façon tendre sa volonté. Je le fis encore. Quinze secondes passèrent.

— Viens, Renée, c’est fini !

Nous revînmes à la voiture.

— Que m’avez-vous fait accomplir ?

— Tu lui as commandé de sauter au bout de son couloir. Il à sauté !…

Je la regardai avec curiosité.

— Oui ! Tu devais tirer vengeance. C’est fait.

— Pourquoi sommes-nous allés si vite ?

— Parce que sa puissance pouvait nous atteindre jusqu’ici. Ici non ! mais la mienne va de plus loin vers lui.

— Pourquoi ne protestait-il pas lorsque nous sommes sortis ?

— Je l’avais placé en état second. Sa force pouvait revenir avant notre mise à l’abri, mais cette force, pendant un quart d’heure, le maintenait, physiquement, soumis à l’hypnose com-