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BAAL

médiumniques. J’ai toujours pensé qu’elle espérait tirer des travaux de métapsychistes — dont elle dépassait sinon la science, du moins l’expérience — des indications neuves pour formuler sa science personnelle et la compléter en quelque point délicat… Elle m’avait dit souvent n’être qu’une empirique et que sa force occulte était fragmentaire. Évidemment elle eût désiré que les savants habitués aux labeurs purement scientifiques lui fournissent des expériences bien classées, des hypothèses assises, et peut-être des cas d’elle ignorés qu’elle interpréterait plus sûrement. En effet, Palmyre n’était pas en mesure de vérifier l’influence sur le fait métapsychique des hautes pressions, des effluves électriques, du radium, des champs magnétiques, du froid, de la chaleur et autres activités contingentes que seul un laboratoire puissamment organisé peut régler.

Il n’est pas impossible que la mort d’Altramer, de Lewisa et de Laumalt soit, au fond, une expérience de Palmyre, mais elle ne m’a point fait de confidences à ce sujet. Donc, Altramer et Lewisa, ayant trouvé dans la métapsychologie et dans les rapports de cette science naissante avec le vieil occultisme, des choses profondément curieuses et émouvantes, s’étaient