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BAAL

l’homme ne génère pas ses passions, mais participe, par contact, avec des passions souveraines étendues entre toutes limites de concevabilité, donc hyperspatiales.

Palmyre, en hommage à la philosophie grecque, affirma ici que la sexualité et la libido sont de l’au-delà comme de ce monde. Elle affirmait le phénomène double : Attraction-Répulsion comme primitif et sans doute principe de l’individualisation. Donc il devait y avoir des passions semblables à celle que nous nommons « Amour », dans les mondes transcendants.

Pouvait-on le constater ?

Lewisa qui avait du goût pour ce genre de spéculation tenta mainte expérience complexe, avec des médiums et avec Palmyre, et il apparut, autant qu’interprétation de ces phénomènes subtils pouvait se formuler rigoureusement, que Palmyre avait raison. La Bible et les mythologies ne seraient donc point fausses. Le lubrique Zeus serait vraiment un personnage de l’au-delà… mais la sexualité de l’autre monde restaient un problème étrange. Je ne donne ici que le plan directeur des études poursuivies par ces savants passionnés qui se sentaient au bord de certains abîmes mentaux, et en tiraient audace et enthousiasme, sans pour