des feuillets plaçables dans la poche, de sorte qu’ils sortaient du lycée les mains libres.
— Dis donc, Dué, connais-tu une jolie fille qui se nomme comme toi ?
Jean regarda l’autre qui continua avec curiosité :
— Oui ! je lui ai parlé il y a trois jours dans l’allée des Apelins.
« Elle est bigrement aguichante. Est-elle de ta famille ? »
— Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
— Ben ! si on t’entendait, chez toi, le père Dué te casserait quelque chose.
— Va donc. Ne t’occupe pas. La… personne dont tu parles.
— Oui ! une belle blonde bien faite. Elle a des yeux grands comme ça…
— Une… Non, mon vieux, je ne connais pas ça.
— Vrai ?
— Si tu insistes, je te fiche un pain sur la gueule.
— Oh ! oh !… tu ne la connais pas, mais… elle doit te connaître.