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Page:Dunan - La Philosophie de René Boylesve, 1933.djvu/15

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possible, à saisir, à intégrer le réel dans sa fugace mobilité, tandis qu’il est en proie au temps et à l’espace. Que des problèmes nouveaux et surprenants soient ainsi posés, rien de plus naturel. Jadis on résolvait toutes les obscurités idéologiques avec des formules mystiques, qui, au vrai, ne pouvaient être le plus souvent que de très authentiques calembours. Nous avons passé ce stade ; et la théorie des quanta, le principe d’indétermination, comme les espaces à quatre dimensions et plus, échapperaient donc totalement à la compréhension ancienne. Ces données récentes réclament évidemment une entière revision des valeurs mentales, et forcent à utiliser, pour raisonner juste, de nouveaux critères. D’où, par un tel apport, d’importantes modifications apportées aux bases mêmes de l’intelligence.

Or, il est une « science » qui pourtant n’a point modifié ses vieilles pratiques :