comment il se fait pourtant que les hommes ou du moins les spécialistes ne se soient pas aperçus de l’inutilité des œuvres d’édification classique, qui entraîne obligatoirement la bienfaisance de celles qui leur font contraste.
Au sortir de nos écoles, après avoir vécu dans la fréquentation assidue de Plutarque et de Corneille, de Racine et de Bossuet, est-ce que nos jeunes gens ne devraient pas être désintéressés, chastes et fidèles, incapables enfin de la moindre mauvaise action ? Hélas ! il en est autrement.
Alors, pourquoi ne pas voir qu’il faut les former autrement ? Il faudra peut-être en venir à cette vérité que la morale s’enseigne en montrant la lutte du bien et du mal, et non point d’un bien type pris dans des manuels d’héroïsme, non point du mal confondu avec le méfait sexuel, mais d’un bien et d’un mal entremêlés et conformes à la vie quotidienne,