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III

LE SAC


Maint compatriote de Lot
souffre la pis que le fagot.
On lui lave de feux liquides,
ses infâmes hémorroïdes…

Scarron, Le Virgile Travesty
(Livre IV).


Ce fut toujours une chose charmante et cocasse à la fois, que l’attaque et la prise d’un château fort. Il est vrai que la drôlerie n’en apparut point sans doute au temps où l’aventure se trouvait quotidienne. Alors, la coutume suivie pour réaliser cet exploit lui donnait figure de rite dangereux.

Mais ce déploiement d’armes et d’échelles, ces injures que les gens se jetaient du haut des murs et du bas des fossés, ce tumulte déraisonnable qui caractérisa tous les combats du moyen-âge, où l’on avait si bien oublié les leçons de l’histoire romaine,