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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/291

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— Ah ! j’y songe, — me demanda le Gambusino après avoir expliqué à plusieurs reprises, aux Indiens, l’endroit précis ou se trouvait ma tente, vous devez encore avoir soif ?

— Certes…

— Eh bien ! désaltérez-vous à ce ruisseau avant de vous remettre en route.

— Vous ne craignez donc plus pour moi les fièvres ?…

— Buvez… buvez sans crainte… je réponds de vous.

Lorsque nous arrivâmes, le Gambusino et moi, à l’emplacement où nous avions rencontré les Indiens, actuellement engagés pour mon compte, nous crûmes entendre quelques soupirs. Peu après nous aperçûmes l’Américain qui y était resté, gisant par terre et en proie à d’affreuses convulsions, je me précipitais pour lui porter secours. Quirino me retint.

— Inutile de vous déranger, — me dit-il froidement, — cet homme sera mort dans cinq minutes… Tenez, le voici qui se roidit… Il est mort…

C’était vrai ; je restai frappé de stupeur.

— Vous voyez, cher ami, — reprit le Gambusino avec le même sang-froid, — qu’on meurt parfois d’une étrange façon dans les placeres… Cet homme,