Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/197

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

roulèrent sur la nappe, puis, d’une voix retentissante et l’écume au lèvres :

— Drôle sans pudeur ! s’écria-t-il, n’as-tu pas honte de profaner, de décréditer si ouvertement la justice ? Un voleur, un faussaire, un double assassin rendu à la liberté pour deux cents livres sterling seulement ! Croquant ! gueux ! infâme ! Gâter ainsi le métier ! Tu es indigne de porter la robe d’avocat… indigne de plaider… indigne d’appartenir au barreau !… Ton client, si j’eusse daigné me mêler d’une si minime transaction m’aurait rapporté au moins cinq cents guinées !

— Oui Jim, j’en conviens, interrompit