Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/21

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— Mon beau gentilhomme, lui dit-elle d’une voix rauque et avinée, ton air comme il faut a captivé mon cœur ; viens t’asseoir auprès de moi tu seras mon cavalier.

Joignant l’action à la parole, l’affreuse créature approcha ses lèvres de la joue du jeune homme, mais celui-ci la repoussa avec autant de dégoût que de brutalité, tout en grommelant un énergique juron.

Gorgée de gin et incapable de se soutenir, la misérable perdit l’équilibre et roula lourdement sur le sol.

— À moi ! au secours ! hurla-t-elle d’une