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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/239

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l’homme à la crécelle en dire davantage, elle s’élança vers lui, et, l’apostrophant vivement :

— Oh ! monsieur, par pitié, dit-elle, qui êtes-vous ? Pourquoi à cette heure-ci, devant cette prison, chantez-vous ces vers si lugubres ? Est-ce qu’il y a derrière ces murs quelqu’un qui doit mourir demain ? Si cela est, quel est le nom du malheureux ?…

L’homme ainsi interpellé, au lieu de répondre à ces questions multipliées, recula de deux pas en s’écriant :