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suave, les lignes si amoureusement onduleuses, que ce merveilleux ensemble échappait à l’analyse. Quand on la regardait, on se sentait involontairement attiré par une grâce souveraine, subjugué par un charme invincible et doux, et l’on se livrait tout entier à sa beauté attractive, à sa sympathique toute-puissance.
Lucy Murray représentait dans toute sa splendeur l’admirable race normande des siècles passés : il était incontestable qu’elle descendait directement des conquérants et des civilisateurs de l’Angleterre. Ses yeux d’un azur éclatant et limpide s’harmonisaient exquisement avec l’éblouissante blancheur de son teint. Son regard