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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/143

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me douter à quel adversaire j’allais avoir affaire. Je ne saurais trop remercier le hasard de votre rencontre. Vous êtes digne de moi. Soyez assuré que si j’avais pu pressentir votre merveilleuse adresse, votre rare et admirable sang-froid, je ne vous aurais pas proposé tout à l’heure d’arrêter le combat. Je n’en suis pas moins persuadé, ainsi que j’ai eu l’honneur de vous le déclarer il y a un instant, que je finirai par vous tuer. Seulement, je me sens un peu fatigué, je vous demanderai la permission de prendre quelques minutes de repos.

— Pas une minute, colonel, pas une seconde, répondit Henri avec un flegme glacial !… Ah ! ah ! ceci vous étonne !…