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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/238

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n’oubliez pas que les saintes épouses des livres sacrés, quand elles parlent à leurs maris, les appellent leurs seigneurs et leurs maîtres.

— Chère Lucy, murmura le jeune lord en portant les mains de la poétique enfant jusqu’à ses lèvres ; chère Lucy, combien je vous remercie des paroles que vous venez de prononcer ! Ah ! que Dieu vous entende et nous exauce ! Il m’est témoin qu’en dehors de toutes les considérations humaines, j’éprouve de la mort de mon noble et infortuné père une douleur immense, profonde, poignante… Mais je puis le dire sans crime, les plus tristes pressentiments me traversent sans cesse l’esprit