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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/292

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Le colonel s’arrêta un moment, parut rassembler ses souvenirs, puis reprenant bientôt la parole :

— Sir Charles, dit-il, tandis qu’agenouillé devant lord Lisle, je tenais sur sa poitrine l’appareil au moyen duquel j’essayais d’étancher son sang, votre infortuné ami me parlait… Il me disait, ce sont les termes mêmes dont il se servait : — « Je n’exige de vous, monsieur, aucun serment de garder le secret que je vais vous confier… J’ai tort de dire secret… Vous iriez tout raconter à votre ami d’enfance, — je n’avais pas caché à lord Lisle mes relations avec Jefferies, — que vous ne lui apprendriez rien. Des deux scélérats envoyés pour m’assas-