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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/44

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venait d’arracher de sa poitrine ensanglantée, se montra à l’entrée du salon.

— Ils m’ont assassiné, les lâches ! dit-il d’une voix éteinte ; et il se laissa tomber dans un fauteuil, tandis que le fer qu’il tenait glissa de sa main sur le parquet.

Dans le trouble inséparable d’une pareille fuite, les deux assassins n’étaient point parvenus à ouvrir la porte avec toute la rapidité qu’ils auraient voulu y mettre. Ils y avaient cependant réussi, et allaient s’élancer dans la campagne, quand une main formidable s’abattit sur la nuque de l’un d’entre eux.