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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/70

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Un rayon d’intelligence sauvage illumina la face de l’Irlandais.

— Oh ! si cela pouvait être ! dit-il en joignant ses mains crispées ; oh ! s’il pouvait, seulement pour une minute, revenir à lui !

Le misérable fit deux pas, et se plaçant devant le fauteuil où gisait sa victime, lui mit la main sur le cœur. L’organe de la vie n’avait pas été atteint, et, maintenant, il recommençait à battre sous l’impulsion de l’effluve vital qui reprenait lui-même son cours, réveillé par l’aube glacée.