Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/246

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il arriva enfin, se précipita hors de la voiture, jeta une pièce d’or au cocher, et, sans attendre la monnaie, entra dans la maison dont la porte, du reste, s’était ouverte devant lui, pour ainsi dire d’elle-même.

En mettant le pied sur la première marche de l’escalier, il leva les yeux et vit au haut des degrés une jeune fille pauvrement vêtue, mais d’une beauté idéale, qui laissait rayonner sur lui le plus frais et le plus charmant des sourires.

Il n’était pas parvenu au milieu de l’escalier, que la fée mutine du logis, impa-