Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/37

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Tout en parcourant d’un pas inégal et agité l’étroite rue de Montagu, alors solitaire, il jetait des regards empreints d’une anxieuse curiosité sur la demeure habitée par Suzanne.

C’était une petite maison d’apparence sinon luxueuse, au moins fort propre et convenable. Le rez-de-chaussée était occupé par la boutique d’un fourreur, et cette boutique, ainsi que le lui avait dit Jefferies, portait en effet pour enseigne : Au Lion-d’Argent.

À cette époque, les maisons de la capitale du Royaume-Uni n’étaient pas encore