Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/51

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gible, les deux valets échangèrent entre eux un singulier sourire ; puis, incapables de conserver plus longtemps leur sérieux, ils donnèrent bientôt un libre cours à leur hilarité.

— Nous demandons bien pardon de notre gaîté à Votre Seigneurie, dit enfin le laquais qui avait constamment tenu le dé de la conversation ; mais ce qui se passe, ou, du moins, ce que nous soupçonnons est chose si drôle, si burlesque, qu’il nous est impossible d’y penser sans nous tenir les côtes de rire.

— Bah ! ce qui se passe est aussi drôle