Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Oui, assassiné… presque sous mes yeux… Lorsque j’arrivai à son secours, je le crus sauvé… ce n’était plus qu’un cadavre ! Oh ! j’ai bien souffert, Suzanne, j’ai bien souffert…

Filzgerald, après avoir fait cette réponse, leva au ciel un regard suppliant ; puis, d’une voix brisée et que sa sœur, en proie à sa douleur, n’entendit pas :

— Ô mon Dieu ! murmura-t-il, accordez-moi la consolation des larmes !

Un nouveau silence, — plus long que le