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te retrouve plus telle que je t’avais laissée…
— Comment cela, mon frère ?
— Oui, une métamorphose complète te rend méconnaissable. Je cherche vainement en toi la jeune fille naïve et craintive d’autrefois. Ton sourire, jadis si candide et si doux, a pris une expression d’assurance et d’audace qui me confond ! Pourtant, Suzanne, je le jurerais sur le souvenir de notre mère vénérée, tu es toujours digne de tous les respects, de tous les hommages ! Ton innocence a pu disparaître,