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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/239

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— Tu as tort, Suzanne, tu as tort de compter sur moi ; je n’obéirai jamais à un aussi étrange caprice ; je ne changerai jamais pour une vengeance aussi mesquine.

— Il n’y a là ni caprice, ni vengeance, Fitzgerald ; il y a expiation ! dit la jeune fille d’une voix solennelle. Écoute-moi, mon frère, tu as tué le père de lord Henri Lisle.

À ces mots un sourd gémissement sortit de la poitrine de l’Irlandais qui courba la tête devant l’imposante autorité du geste et de la parole de Suzanne.